Sunday, June 8, 2008

Romania : Back home and conclusions

Ces quelques jours passés à Brasov m’ont permis de percevoir une partie de la Roumanie où se mêlent des impressions, des faux souvenirs et des sensations agréables.

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From Brasov to Bucharest

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Adriana&Razvan religious wedding

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Brasov : second overview

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Adriana&Razvan civil wedding

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Poiana Brasov

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Sinaia - Peles Palace - Cote 1400

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Bran - Rasnov

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Sighisoara - Sibiu

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Brasov : First overview

Adriana est arrivée à l’heure prévue. Comme je suis le préposé au volant de la voiture louée, elle devient mon co-pilote en me disant de tourner à gauche, à droite, etc. Nous allons en premier lieu vers son bureau qu’elle veut nous faire visiter.
Razvan et elle ont monté une école de conduite automobile. Qui tout en marchant bien dépend des clients et des demandes. Aussi les lois évoluent et deviennent de plus en plus contraignantes les obligeant parfois à s’équiper des appareils coûteux et dont la nécessité est parfois à prouver.
Sur le chemin nous rattrapons Vasile, son père, qui nous rejoint. Nous faisons enfin connaissance physique avec lui. Il parle un peu français ce qui facilite le contacte et l’échange d’informations entre nous.
Nous entrons dans la maison. Dans cette partie de la ville, il n’y a pas de blocs mais de rues et des maisons classiques, des bâtiments parfois imposants mais d’une dimension restant raisonnable.
Le bureau se trouve à l’étage. En fait c’est un appartement agencé en salle de cours, bureau pour la gestion etc.
La première visite à faire lorsqu’on vient à Brasov c’est la montée à Tâmpa, d’où on a une vue partiellement globale de la ville.
Nous nous sommes garés dans le parking d’en bas de la colline, pas loin du départ du téléphérique. En principe on pourrait monter à pied mais Adriana est préoccupée par les ours que nous pourrions rencontrer. Dit ainsi cela semble assez bizarre, mais il paraît vraiment qu’il y a pas mal de fréquentation d’ours et que des accidents sont déjà survenus, le plus souvent à la suite d’une mauvaise conduite des humains que vraiment du comportement des animaux. De toutes manières il y a plus de chance de les rencontrer le soir que la journée.
Nous prenons place dans le téléphérique et montons. Le trajet n’est pas long mais le dénivelé nous oblige à avaler de la salive pour débloquer les tympans.
Arrivés au sommet, il y a un sentier qui nous emmène vers les lettres géantes au style Holliwood de Los Angeles. En chemin nous rencontrons Marian qui lui est monté à pied par l’autre versant. Ensemble nous allons vers les miradors d’où nous prenons quelques photos de la ville.
Marian nous laisse au retour pour descendre à pied et nous reprenons le téléphérique. Arrivés en bas nous allons prendre de l’eau dans une source assez fréquentée. Eau que nous laissons dans la voiture. C’est pour Vasile qui fait ses provisions pour la semaine.

Nous entamons alors un tour à pied en descendant par la partie encore visible de l’ancienne enceinte jusqu’arriver à la porte Schei, une des portes de la ville. Nous passons près de la synagogue et arrivons à la plus étroite rue de Brasov. Puis, continuons jusqu’à l’Eglise Noire que nous contournons par l’extérieur et allons au centre dynamique de la ville : La Place Sfatului où au milieu prône la Maison du Conseil, qui est probablement le bâtiment le plus photographié de Brasov.
Il y a un belle ambiance sur la place. Beaucoup de monde profite de la belle journée. Assis sur les terrasses, promenant, prenant des photos, admirant les étalages de quelques vendeurs ambulants.
Nous entrons dans l’église de ???? où un baptême est en cours. Je n’aime pas généraliser mais de par ce que je vois, j’ai comme l’impression que les roumains sont fort superstitieux et/ou croyants.
De retour à la place, nous longeons la rue piétonnière de la Republicii qui est fort aimée. Il y a des terrasses au centre et plein de monde en promenade.
Vasile nous quitte au but de la rue car il doit aller récupérer quelque chose à son bureau à l’école où il travaille.
Nous retournons à la voiture tout en passant par devant l’ancien lycée d’Adriana.
Ce week-end il y aura des élections en Roumanie ce pourquoi on voit des affiches partout, comme partout. Ce qui est dommage c’est qu’il ne semble pas y avoir une règle claire et j’ai l’impression que les collages sont parfois, pour ne pas dire souvent, abusifs. Il est rare de pouvoir faire une photo d’un bâtiment intéressant sans devoir se farcir la tronche de l’un ou l’autre politicien.

Avant d’aller chez Adriana nous repassons à l’appartement pour nous rafraîchir et prendre les quelques détails que nous avons amené avec nous pour la famille



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Thursday, June 5, 2008

Charleroi - Bucarest - Brasov

Avant de prendre l’avion, je suis toujours tracassé par le poids des bagages, par l’élimination du superflu et par les consignes de sécurité. Pas de liquides, pas des outils pointus, pas de, pas de, …
Nous sommes partis de l’aéroport de Charleroi. Krystyna nous y a conduits.

Sur place, à l’aéroport, nous sommes les premiers dans la file. Je dispose les affaires de mon sac à dos, de sorte à ce qu’elles soient en hauteur; rendant le sac plus mince et respectant les dimensions des sacs à main. Le poids des valises est bon, environ 18 kilos chacune.

Le départ se fait à l’heure. J’ai presque somnolé pendant tout le trajet. Un peu avant l’arrivée à Bucarest nous avons mis nos montres à l’heure locale en les avançant d’une heure.
Adriana nous attend à la sortie. Elle est toute émue de nous revoir. Il est vrai que, même si nous sommes en contact régulièrement, par Internet ou, par téléphone, nous ne nous sommes plus revus depuis septembre 2003.

Pendant qu’Adriana nous attendait elle avait déjà repéré le chauffeur qui avait conduit la voiture pour nous la remettre. Nous avons vite fait le tour des formalités, en moins d’une demi heure. Dans l’arrangement avec la firme de location de voitures, la voiture est prise en charge et rendue avec le plein d’essence ce qui m’arrange très bien car je ne dois pas chercher tout de suite une pompe à essence.

Nous nous mettons en route. Brasov est à quelque 180 km de Bucarest mais les routes, selon Adriana ne sont pas en un si bon état qu’en Belgique, le trajet peut durer de deux à trois heures, en fonction de tout un tas de choses.
Je dois m’habituer un peu au réglage des pédales et le ralenti qui tout à fait normalement diffère de ma voiture. En outre je conduit avec des bottes de randonnée, certes soft, mais des bottes tout de même.

Nous parlons de tout et de rien, des enfants, des parents d’Adriana, de ce qu’on va faire. Les kilomètres défilent et le paysage se déroule comme dans un film. La route n’est finalement pas si mauvaise qu’Adriana voulait le prétendre. Il y a quelques rustines par-ci par là, mais après avoir entendu les craintes d’Adriana, je m’attendais à pire. Je parie qu’elle l’a fait expressément, pour biaiser mon opinion.

Arrivés à Brasov je suis un peu perdu. C’est assez courant. N’y ayant jamais été je n’ai aucune idée de la disposition de la ville et comme j’ai pris dans les valises le petit GPS, je ne me suis pas trop préoccupé de trouver une carte ou de mémoriser la ville. Nous nous arrêtons près d’où son futur mari habite pour récupérer une des voitures. Je profite pour retirer quelques Lei d’un distributeur. Je détestais être sans le sou.

Je suis à présent la voiture d’Adriana qui nous guide à travers la ville vers l’appartement. J’ai vaguement une idée du parcours que nous faisons mais je ne suis pas sûr que je pourrai le refaire tout de suite tout seul.

Nous arrivons dans le quartier où l’appartement se trouve. En considérant la superficie de Brasov en quatre quarts, l’appartement se trouve quelque part dans le quart sud-est, pas loin de la Calea Bucuresti. Le vieux Brasov et le centre proprement dit se trouvent dans le quart sud-ouest.

De par les lectures et la connaissance que j’avais des pays à tendance, ou ayant vécu sous un régime, communiste je n’ignorais pas l’existence des habitations en blocs, des buildings à physionomie collective sans aucun attrait esthétique. J’imagine que vivre dans des blocs d’habitations n’a pas été nécessairement le libre choix des personnes mais un concours de circonstances lié à une situation économique précaire.

Mais je ne peux pas encore me faire une idée, ni porter une opinion tant que je n’aurai pas palpé l’ambiance et connu un peu mieux la ville.
De toutes manières tout ce que je pourrai écrire, que ce soit plaisant ou pas, ne sera fait qu’en tant que description de ce que je vois et ressens, en aucun cas mes propos n’auront une intention de porter un jugement ou une critique déplacée ou mal venue.

L’appartement de Marian se trouve dans un des blocs qui entourent un espace de jeux. Il est au rez-de-chaussée. Le bloc n’a pas l’air ni plus ni moins gris que les autres, mais une allure rudimentaire. A l’entrée, je sens une odeur de poussière ancienne qui me fait penser au passé. On y entre en deux phases. La porte extérieure (métallique, je crois) donne sur une sorte de hall d’entrée où se trouvent les boites à lettres et puis après une autre porte vitrée, celle-ci, on arrive dans le hall proprement d’où partent les escaliers et l’ascenseur. C’est au rez-de-chaussée.
A première vue il semble y avoir cinq ou six appartements par étage. La lumière s’allume automatiquement selon un dispositif de détection de mouvement.
Nous avons déjà une idée de la disposition des lieux car Adriana nous avait fait parvenir des photos. Adriana nous ouvre la porte, heureuse de pouvoir nous offrir ce pied à terre et craintive, je pense, que nous ne nous y plaisons pas.
Un poster sur la porte de la salle de séjour et quelques ballons nous souhaitent la bienvenue. Sur la table une photo de nos enfants. On voit tout de suite le détail, la gentillesse et l’attention qu’Adriana nous porte.
Elle nous fait visiter. Nous ne sommes pas difficiles et comment pouvoir l’être en présence d’un tel étalage de prévenance ?
L’appartement / studio se compose d’un hall d’entrée, la salle de bain, la salle de sejour, qui fait office de chambre à coucher aussi, la cuisine et une petite pièce à côté de la cuisine. Le tout sur une surface de quelques soixante mètres carrés à vue d’œil.
L’intérieur contraste avec l’extérieur. Bien soigné, propre, et juste ce qu’il faut.

Dans la cuisine il n’y a pas de cuisinière car Marian mange rarement ici. Par contre il y a un four à micro-ondes afin de réchauffer des plats préparés. Il y a quand même un réchaud électrique pour le cas où. Le frigo ronronneur à souhait me fait penser à celui que nous avions en Espagne quand j’étais petit et qu’il fallait pousser pour qu’il arrête de vibrer. Des placards avec quelques tasses, verres et assiettes. Nous n’avons pas besoin de plus.
Adriana avait fait les courses pour notre démarrage. Ainsi nous avons déjà du pain, du fromage, jambon, de l’eau plate et pétillante, de la bière, du lait, …

Dans la salle de séjour le divan lit prend la place du fond. Un fauteuil, une table et chaises pliantes pour les repas, une télévision et une table un peu plus grande faisant office de bureau avec un ordinateur et connexion Internet. Nous sommes gâtés.
La salle de bain assez rustique à juste ce qu’il faut.

Adriana nous explique le fonctionnement des différents appareils et nous montre où il faut aller porter les poubelles. Dans une enceinte fermée par un grillage, paraît il pour éviter que les ours ne soient pas attirés ; ou s’ils le sont ne pouvant rient prendre les décourager de rester.
Sur la table il y a quelques cadeaux pour nous et les enfants qu’Adriana préfère nous donner maintenant craignant d’être trop chargée avec les derniers préparatif pour le mariage.

Adriana rentrée chez elle, nous dégustons une bière et défaisons les valises. On se sent un peu chez nous. On est en confiance. Les valises terminées, nous transformons le divan en lit et choisissons nos places. Comme je crains d’avoir trop chaud, je n’ai pas l’intention d’utiliser l’édredon mais rien que mes draps de lit de voyage. Non pas parce que je ne veuille pas utiliser ceux qui nous ont été mis à disposition, mais parce que je suis habitué et j’aime mon « sac à viande » en soie.

Introduction

Nous nous sommes rendus, mon épouse et moi, au mariage d’Adriana et Razvan. Adriana ayant séjourné chez nous pendant un peu plus d’un an en tant que fille au pair est devenue en quelque sorte la sœur aînée de nos enfants et notre fille cadette.

Je ne cacherai pas qu’avant d’y aller j’avais quelques appréhensions, non pas d’ordre physique ou médicales telles qu’attraper une maladie ou une autre, ou avoir affaire à des chiens enragés, ou des ours, ou comment me procurer de l’argent. Non, mes craintes étaient très simples et ciblées eu égard à la réputation (je ne voudrais pas utiliser le mot mauvaise) roumaine. Je craignais surtout de me faire avoir, me faire voler.
Heureusement, je ne l’ai pas été, ce qui n’implique pas que le risque existait bel et bien, mais je dirais qu’il est similaire à celui de n’importe quelle autre capitale et que quelques mesures de bon sens et prudence s’imposent.

Ainsi, déjà avant le départ j’ai arrosé dans ce sens : j’ai changé ma banane « Eastpack » contre une autre non seulement d’un logo moins populaire mais surtout assortie de quelques éléments de sécurité tels qu’un câble d’acier empêchant ou rendant difficile l’usage d’un cutter sur la bretelle. En outre la banane a la possibilité de rassembler tous les dispositifs de zip pour les fixer ensemble empêchant ainsi une ouverture involontaire.

Je sais bien qu’une copie d’un document ne vaut pas l’original, mais c’est toujours mieux que rien.
J’avais aussi, avant le départ fait des photocopies des nos documents et cartes. Non seulement sous format papier mais aussi sous format électronique que j’ai placés sur différentes clés USB de même que dans un des « tiroirs » d’un serveur sur Internet auquel j’ai accès, en principe, partout dans le monde. Tant qu’à faire, je les ai placés aussi sur mon palm et téléphone.

Sur place j’ai bien pris soin de ne jamais concentrer ni de l’argent ni des documents, ni des cartes de crédit. Une carte de banque, une carte de crédit et un peu d’argent sur moi, le reste ailleurs. Ne pas porter le sac en bandoulière mais en ceinture. Ne pas faire étalage des téléphone, palm et ou appareil photo si pas nécessaire. Bien m’assurer de verrouiller la voiture et ne rien laisser à la vue.
Le plus important éviter les rues ou quartiers isolés.

Bon, assez de paranoïa !

Nous avions nos billets d’avion par la compagnie Wizzair. Je n’en avais jamais entendu parler avant. Il faut dire aussi que je ne voyage pas de masses avec l’avion. Je suis plutôt un routier, non pas parce que j’aie peur du transport aérien mais parce que mes distances habituelles sont faisables par la route et j’ai en plus de l’indépendance d’aller et rentrer le coffre « plein » : de souvenirs, de cadeaux, …

Ce voyage ayant été décidé de longue date, nous avions eu le temps de peaufiner assez bien les détails. Il faut dire que nous avions sur place la meilleure des « agences » : Adriana, elle-même qui tenait absolument à ce que nous soyons et ayons le meilleur séjour.
De commun accord nous avions opté pour la location d’une voiture pour le séjour, ainsi elle nous a proposés quelques agences dont nous avons retenu celle qui semblait réunir assez de garanties de professionnalisme et sérieux. Pour ce qui est de la voiture, nous ne demandions rien de spécial, du moment qu’elle roulât et permît de nous déplacer. Ainsi, nous avions opté pour une Dacia Logan. Voiture assez courante et discrète.

Pour ce qui est du logement Marian, un oncle d’Adriana, nous prêtait son studio appartement, qu’il utilise généralement pour donner des cours privés.
Il ne nous restait plus qu’à déterminer notre planning des visites et connaître aussi avec une meilleure précision les horaires et le déroulement de l’événement : Le mariage d’Adriana.

Evelyne s’était acheté une méthode pour apprendre le roumain. Pour ma part j’ai pris un petit guide de conversation pour me dépanner au cas où. En plus de cela nous avions acquis le Lonely Planet de la Roumanie ainsi que le Guide du Routard. En faisant le cumul des deux guides en plus des informations glanées sur Internet nous sommes servis en informations.